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Faðir várr
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Runes

ᚠᛆᚦᛁᚱ ᚢᛆᚱᚱ᛫ ᛋᛆ ᛂᛋ ᛂᚱᛐ ᛆ ᚼᛁᛘᚿᚢᛘ᛬
Faðir várr, sá es ert á himnum.
Notre Père qui es aux cieux,
ᚼᛂᛚᚼᛁᛋᚴ ᚦᛁᛐᛐ ᚿᛆᚠᚿ᛫
Helgisk þitt nafn,
que ton Nom soit sanctifié,
ᛐᛁᛚ ᚴᚮᛘᛁ ᚱᛁᚴᛁ ᚦᛁᛐᛐ᛬
til komi ríki þitt.
que ton règne vienne,
ᚢᛂᚱᚦᛁ ᚢᛁᛚᛁ ᚦᛁᚿᚿ᛫
Verði vili þinn,
que ta volonté soit faite
ᛋᚢᛆ ᛋᛂᛘ ᛆ ᚼᛁᛘᚿᛁ ᛋᚢᛆ ᚮᚴ ᛆ ᛁᚮᚱᚦᚢ᛬
svá sem á himni svá ok á jǫrðu.
sur la terre comme au ciel.
ᛒᚱᛆᚢᚦ ᚢᛆᚱᛐ ᚼᚢᛂᚱᛋᛑᛆᚼᛚᛂᚼᛐ ᚵᛂᚠᚦᚢ ᚮᛋᛋ ᛁ ᛑᛆᚼ᛬
Brauð várt hversdaglegt gefðu oss í dag.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
ᚮᚴ ᚠᛦᚱᚼᛂᚠᚦᚢ ᚮᛋᛋ ᛋᚴᚢᛚᛑᛁᚱ ᚮᚱᛆᚱ᛫
Ok fyrgefðu oss skuldir órar,
Pardonne-nous nos offenses,
ᛋᚢᛆ ᛋᛂᛘ ᚢᛂᚱ ᚠᛦᚱᚼᛂᚠᚢᛘ ᛋᚴᚢᛚᛑᚢᚱᚢᛘ ᚮᚱᚢᛘ᛬
svá sem vér fyrgefum skuldurum órum.
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
ᚮᚴ ᛅᛁᚼᛁ ᛚᛅᛁᚦᛁᚱ ᚦᚢ ᚮᛋᛋ ᛁ ᚠᚱᛅᛁᛋᛐᚿᛁ᛫
Ok eigi leiðir þú oss í freistni,
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
ᚼᛂᛚᛑᚢᚱ ᛚᛅᛦᛋᛐᚢ ᚮᛋᛋ ᚠᚱᛆ ᛁᛚᛚᚢ᛬
heldur leystu oss frá illu.
mais délivre-nous du mal.



ᛆᛘᛂᚿ᛬
Amen.
Amen.

Commentaire
Cette version norroise du Notre Père a été reconstituée par le savant Haraldur Bernharðsson à partir du Livre islandais des homélies (Íslensk hómilíubók), écrit vers 1200. La prière est attestée indirectement dans une homélie dans laquelle chaque verset de sa version latine est glosé, expliqué et commenté.

La traduction est la version française œcuménique de la prière, récemment révisée, et mise en usage depuis fin 2017 dans l’Église catholique et l’Église protestante unie de France.

La cinquième demande est formulée différemment en vieux norrois et en français. Le norrois suit l’évangile selon Matthieu et signifie littéralement « remets-nous nos dettes, comme nous les remettons aussi à nos débiteurs ». Les versions françaises actuelles suivent plutôt l’évangile de Luc en parlant d’offenses.

Le texte est transcrit en runes germaniques ou futhark, sous une forme tardive employée en Scandinavie à partie du XIIIe siècle. Influencée par l’alphabet latin, elle représente assez précisément le vieux norrois. Nous nous appuyons particulièrement sur l’usage du Codex Runicus. Il faut toutefois reconnaître qu’il s’agit d’un emploi atypique : les textes suivis n’ont été écrits qu’après la christianisation du Nord, et habituellement en alphabet latin, les runes restant surtout en usage pour de brèves inscriptions. Nous nous sommes servis de la police Pfeffer Mediæval de Robert Pfeffer.  Ouvrir ce mode dans Glaemscribe

Références
Bernharðsson, Haraldur. Icelandic: a historical linguistic companion. Third draft. Reykjavík: The Árni Magnusson Institute for Icelandic Studies, 2013. 464 p.

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Dernière mise à jour du site : 22 septembre 2022. Nous contacter :